Mitigation d’un bruit à l’Usine Alma

L’engagement de Rio Tinto envers les communautés qui l’entourent se traduit de plusieurs façons. L’entreprise contribue notamment à la vitalité économique des communautés et elle collabore de façon régulière avec les citoyens pour veiller à leur bien-être et leur santé. Un système de gestion des plaintes permet d’ailleurs d’accueillir les suggestions ou les commentaires des citoyens en vue de faire perdurer cette cohabitation harmonieuse. C’est d’ailleurs suite à une plainte reçue de la part d’un résident que l’équipe de l’Usine Alma a pu se pencher sur la mitigation d’un bruit qui était entendu aux alentours de l’usine.

« Un employé qui réside dans un quartier environnant m’a soumis la problématique concernant le bruit d’une sirène qui se faisait entendre de façon récurrente. Avec notre système de gestion des plaintes, nous réalisons toujours des investigations pour donner suite aux plaintes que nous recevons. L’employé avait enregistré le bruit en question ce qui nous a permis de lancer nos recherches pour en retracer la source », explique Alexandre Ouellet, conseiller environnement à l’Usine Alma.

L’enregistrement sonore a été partagé à tous les secteurs de l’usine pour finalement déceler la provenance du bruit. « Il s’agissait d’une alarme sonore de convoyeur qui avait été mise hors service, mais qui depuis un an, avait été reconnectée sans raison apparente. L’alarme était située sur un convoyeur aérien, d’où le rayonnement du son à travers les quartiers environnants. Nous nous sommes déplacés sur le terrain afin de valider la source du bruit et une fois que nous l’avons ciblée hors de tout doute, nous avons fait une analyse de gestion de changements conjointement avec Frédéric Néron, superviseur opérations, Éric Tremblay, conseiller sécurité, David Lalancette, représentant sécurité et Éric Grenon, coordonnateur technique de maintenance afin d’évaluer tous les risques associés au retrait de cette alarme », mentionne Alexandre Ouellet.

Ainsi, avant de procéder au retrait définitif de l’alarme, une analyse a été réalisée afin de s’assurer que la déconnexion n’allait pas occasionner des risques pour la sécurité des travailleurs. Or, les convoyeurs étant bien sécurisés, aucun risque subjacent n’a été identifié et l’alarme n’avait donc aucune valeur ajoutée d’un point de vue sécurité.

Si l’analyse de sécurité avait démontré que cette alarme était essentielle, nous avions d’autres alternatives pour assurer l’aspect sécurité. Il aurait en effet été possible d’ajouter une alarme visuelle qui aurait été aussi efficace et qui n’aurait pas nui au voisinage. Nous avions le support de la direction dans ce projet pour enrayer le problème et finalement, la solution s’est avérée fort simple », d’ajouter le conseiller en environnement.

« Nous sommes toujours ouverts à recevoir les plaintes et nous avons un processus qui nous permet de leur donner suite pour enrayer les différents problèmes soulevés. Les relations avec la communauté sont une priorité et nous leur accordons une grande importance. C’est d’ailleurs pourquoi nous présentons en toute transparence chacune des plaintes reçues et les actions correctives qui en découlent au Comité bon voisinage qui se réunit plusieurs fois par année », termine-t-il.