Entretien majeur des fours à cuisson des anodes d’Arvida

Un important chantier s’est mis en branle à l’Usine Arvida pour l’entretien majeur des fours à cuisson des anodes. À la différence d’une réfection régulière où l’on démolit le four dans sa totalité et où on le reconstruit, l’ensemble des travaux s’effectuent en pleine opération pour minimiser l’impact sur la capacité de production de l’usine, ce qui représente un immense défi sur le plan de la logistique et de la sécurité.

L’entretien majeur, un investissement de près de 20 millions de dollars, s’étirera sur une période de deux ans, car ce sont les 52 chambres des deux fours à cuisson des anodes qui doivent être refaites pour assurer la poursuite des opérations de cet actif primordial de l’usine. « Nous avons déjà planifié la séquence des travaux par ordre de priorité pour réparer celles qui en ont le plus besoin d’abord et ainsi assurer la sécurité de nos gens et des actifs. Pour moi, il s’agit d’un marathon ; c’est au fil de l’avancement des travaux que nous diminuerons considérablement les risques liés à l’état de nos fours. Je suis très fière de la mobilisation et de la créativité des équipes qui travaillent sans relâche sur cet entretien ambitieux », explique Audrey Bergeron, chef de service, Fours de calcination du coke et Fours à cuisson des anodes.

Pour faciliter les travaux, l’équipe s’est dotée de plusieurs outils, parfois sur mesure, pour être plus productive et plus sécuritaire, comme l’indique la chargée de projet en ingénierie Nancy Plante :

Nous avons ajouté plusieurs outils à votre arsenal pour gagner en efficacité, comme une pelle mécanique qui accélère beaucoup la démolition. Au départ, nous avions estimé pouvoir refaire une chambre par mois, mais nous avons rapidement atteint la cadence de 2,5 chambres par mois.

Pour Yves Tremblay, technicien réfractaire pour les Services techniques, ce sont les employés et les partenaires très mobilisés qui font la différence. Pour lui, il est clair que les employés ont la santé de leur usine à cœur et la synergie des différentes parties prenantes a donné tout l’élan nécessaire pour l’atteinte des objectifs.

En plus de la complexité de faire un entretien de cette taille en pleine opération, la flexibilité dont l’équipe a fait preuve a permis de surmonter les défis qui se sont présentés au fur et à mesure que les travaux avancent. L’équipe est en mode résolution de problèmes et est très agile pour faire face aux petits imprévus et ainsi adapter la planification des travaux », révèle Denis Bouchard, technicien réfractaire, Usine Arvida.

En plus des employés affectés à cet entretien, l’équipe peut compter sur l’entreprise Refraco, un partenaire de longue date de Rio Tinto, expérimenté dans ce type de travaux. « Nous avons participé à la mise en place d’un système de communication très efficace avec l’équipe qui nous permet de faire des ajustements rapidement. Comme nous travaillons constamment en coactivité avec les opérations, nous devons être sur la même longueur d’onde en tout temps pour garder le rythme des travaux et, surtout, assurer la sécurité des opérateurs et des autres employés attitrés à cet entretien », ajoute Maxim Gagnon, surintendant du projet des fours pour Refraco.

Au total, ce sont plus de 30 personnes qui travaillent chaque jour sur cet entretien d’envergure et c’est grâce aux efforts de tous et à une excellente communication qu’ils sont en bonne voie de réussir ce marathon qui ne se terminera qu’à l’automne 2022.