Cohabiter avec la biodiversité environnante
Les installations d’Énergie Électrique couvrent un vaste territoire et sont bordées de forêts et de cours d’eau. Pour les équipes environnement de Rio Tinto, une importance particulière est portée à la conservation de la biodiversité afin que les opérations aient le moins d’impacts possible sur la faune et la flore environnantes.
En septembre dernier, les équipes environnement ont d’ailleurs mis en place une méthode existante permettant de contrôler le niveau d’eau, et ce, sans impacter les castors qui vivent à proximité des installations.
« Depuis 2020, lors de la crue des eaux, il y avait des problèmes d’accumulation d’eau provoquée par les barrages des castors. Le débordement occasionnait de l’érosion sur la route pour se rendre à la centrale qui se transformait en glace à l’automne et à l’hiver », explique David Bouchard, superviseur à l’entretien de la centrale.
Lorsque survient cette problématique en 2020, des trappeurs professionnels sont engagés pour retirer les cinq castors, mais le problème se produit de nouveau les années subséquentes puisqu’un deuxième habitat se trouve à proximité.
En harmonie avec la faune et la flore
Pour contrer ce problème tout en priorisant une approche non invasive, les équipes environnement proposent alors au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, une solution de dérivation de l’eau. « Avant de procéder aux travaux, nous avons fait des démarches auprès du ministère afin d’expliquer notre approche. Nous devions en effet être en conformité avec la loi sur la mise en valeur de la conservation de la faune et obtenir un permis SEG délivré par le ministère. Notre objectif était de ne pas avoir d’impact sur les castors en étant le moins interventionniste possible », précise Stevens Gagné, conseiller en environnement.
Les travaux exécutés en 2022 consistaient à intégrer un tuyau dans l’étang avec un grillage à l’extrémité afin d’empêcher les castors de boucher l’entrée d’eau avec leur barrage. Cela perrmet à l’eau de se déverser tout en conservant son débit naturel. « Avec l’ajout du tuyau, les castors ne pouvaient maintenir le niveau de l’eau pour avoir de la nourriture. Le scénario était que les castors se déplacent naturellement vers l’autre écluse qui se trouvait à 500 mètres et c’est exactement ce qui s’est produit », mentionne Stéphane Audet, chargé de projet.
Lors de l’installation de l’équipement, les équipes ont travaillé à partir de la rive pour éviter d’endommager l’endroit. Les travaux ont également été réalisés dans un temps donné pour respecter la période de nidation des oiseaux et ne pas déranger leur habitat en retirant des arbres.
« La cage fait bien son travail et elle demeure en place au cas où la situation venait à se reproduire. Si les gens se promènent aujourd’hui dans le secteur, il est impossible de dire que nous avons procédé à une intervention, puisque l’habitat est revenu à son état naturel. Pour nous, c’est mission accomplie », termine David Bouchard avec fierté.
