Vers des pratiques maritimes plus performantes, innovantes et responsables 

Martin Lavoie, directeur des opérations Usine Vaudreuil, IPSF et DJ (deuxième à partir de la gauche) a pu s’adresser aux participants lors du mot d’ouverture de l’atelier portant sur le renforcement du corridor économique, en plus d'être l’un des panélistes de l’atelier portant sur la décarbonation de la chaine logistique.

Le 18 mai dernier, 200 acteurs gravitant autour du domaine maritime québécois se sont réunis au Centre d’événements et de congrès interactifs de Trois-Rivières pour prendre part à la deuxième édition des Assises québécoises sur le transport maritime.

Initiative de la Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes), les Assises québécoises sur le transport maritime visent à renforcer le dialogue entre l’industrie maritime et les décideurs publics afin de permettre aux initiatives gouvernementales de s’arrimer aux besoins de l’industrie.

Tout au long de cette journée riche en contenu, présentations, conférenciers et panels se sont succédés pour faire le portrait des enjeux maritimes qui se dessinent à l’horizon et qui interpellent les intervenants de l’industrie.

Quatre ateliers sur des thématiques d’actualité ont permis d’approfondir les connaissances et les réflexions entourant les pratiques maritimes les plus performantes, innovantes et responsables, notamment en abordant le renforcement du corridor économique, la décarbonation de la chaine logistique, les métiers du futur, les relations avec les communautés et l’acceptabilité sociale.

Rio Tinto figurait parmi les principaux commanditaires de l’événement. Martin Lavoie, directeur des opérations Usine Vaudreuil, IPSF et DJ a ainsi eu l’occasion de s’adresser aux participants lors du mot d’ouverture de l’atelier portant sur le renforcement du corridor économique. Il était aussi l’un des panélistes de l’atelier portant sur la décarbonation de la chaine logistique.

« Alors que 80 % des biens consommés partout sur la planète transitent par un navire et un port, l’industrie maritime accroît ses efforts et ses résultats de réduction de carbone. Partout dans la chaîne logistique, les entreprises donnent la priorité au climat, adoptent des cibles ambitieuses et font des gestes concrets. Aujourd’hui, on ne peut plus envisager la croissance économique sans tenir compte de l’environnement et de l’acceptabilité sociale des projets. En tant qu’affréteur de premier plan, nous reconnaissons que nous avons un rôle significatif à jouer dans la décarbonisation de nos propres activités maritimes et de l’industrie plus largement », a indiqué Martin Lavoie.

Martin Lavoie a également rappelé que Rio Tinto a signé l’Appel à l’action du Global Maritime Forum visant la décarbonisation de l’industrie maritime et que Rio Tinto collabore à l’étude sur les corridors verts « The Next Wave », selon laquelle l’ammoniac constitue l’un des carburants marins de rechange les plus prometteurs pour réduire les gaz à effet de serre dans l’industrie maritime.

« Nous suivons de près les avancées technologiques en ce qui a trait à la conception de bateaux afin de réduire les empreintes sur les écosystèmes. Alors que progresse la course vers le transport maritime à zéro émission d’ici 2050, l’ammoniac continue d’émerger comme un carburant vert prometteur pour l’avenir. L’utilisation de bio carburant doit aussi être envisagée non seulement pour nos navires mais aussi nos remorqueurs », a -t-il ajouté.

Rio Tinto a également annoncé récemment un investissement de 1,5 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST), pour le déploiement du modèle Enviro-Actions dans la zone portuaire de Saguenay. Ce projet permettra notamment l’acquisition et le transfert de connaissances sur la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que sur le bruit sous-marin.

« Notre volonté est d’intégrer nos cibles climatiques dans le secteur du transport maritime afin de maximiser la valeur de notre entreprise dans le but d’offrir à nos clients et à nos partenaires des solutions et des produits issus de chaînes de valeur durables », a conclu Martin Lavoie.

Au terme de la rencontre, les participants ont réitéré l’importance de cultiver une grande synergie entre les organisations maritimes. Aussi, la nécessité de mieux faire la promotion de l’industrie et par le fait même, intéresser la nouvelle génération à envisager une carrière dans ce secteur aux perspectives prometteuses.

Rappelons que depuis 2010 les Installations portuaires de Rio Tinto à La Baie sont certifiées au programme environnemental nord-américain de l’Alliance verte.