Le Défi48 : une simulation entrepreneuriale ancrée dans la réalité

Les jeunes entrepreneurs provenaient des quatre coins de la province.
Photo courtoisie

Après s’être déplacé au cours de l’été dans plusieurs villes du Québec, le Défi48 était dernièrement de passage dans la région. Il s’agissait du dernier arrêt avant la grande finale qui s’est déroulée du 20 au 22 août dernier, à Drummondville. Fier partenaire de l’événement, Rio Tinto était présent afin d’encourager la relève entrepreneuriale et de soutenir les équipes dans ce défi enlevant ayant pour mission de contribuer à bâtir une société entreprenante et responsable.

Un défi ralliant humanité et entrepreneuriat

Le Défi48 se veut une expérience entrepreneuriale ludique, mais complètement ancrée dans la réalité. Encapsulé en 48 heures, le défi parachute les équipes en plein cœur des aléas quotidiens qui peuvent survenir dans le monde des affaires. Durant cette compétition électrisante, les équipes doivent en effet lancer une entreprise éphémère à partir d’un seul dollar et réaliser des ventes réelles. Mais attention, rien n’est gagné d’avance, puisque les participants doivent aussi surmonter différentes épreuves leur permettant de développer plusieurs compétences telles que la créativité, la résolution de problèmes, le sens de l’initiative, la débrouillardise, la communication ainsi que la collaboration.

En l’espace de deux jours, les jeunes sont amenés à sortir de leur zone de confort le jour comme la nuit et ont la chance de développer des compétences transversales. En prenant part à cette compétition, les jeunes ont le pouls et l’expertise pour se projeter dans l’avenir avec un plan d’affaires viable », explique Luc Cyrenne, directeur de projet au Développement économique régional.

La compétition, propulsée par l’organisation Apprends et Entreprends, a une visée pédagogique, mais également humaine. « Nous voulions démontrer que l’entrepreneuriat est accessible à tous et qu’il est possible de faire beaucoup avec très peu, il suffit de se lancer et de foncer. Dans l’adversité et l’aspect concret de la compétition, on assiste à la construction d’individus débrouillards et persévérants », témoigne Charles-Antoine Hallé, président d’Apprends et Entreprends et co-concepteur du Défi48. « Il s’agit d’une expérience de vie, et c’est motivant comme partenaire de participer aux premiers pas de la relève entrepreneuriale. Nous avons assisté à la création de nouvelles amitiés et d’entreprises en devenir », ajoute M. Cyrenne.

Charles-Antoine Hallé, directeur et co-créateur de l’événement.
Photo courtoisie

Un futur glorifiant

L’événement, qui en était à sa première édition, est amené à croître au cours des prochaines années et sera assurément de retour dans la région l’année prochaine. Le co-concepteur a d’ailleurs été impressionné par l’effervescence et la réception du projet par les gens de la région. Les représentants de Saguenay ont d’ailleurs fait bonne figure avec des projets ayant un taux épatant de profitabilité. L’équipe en première position a amassé 9800 $, tandis que celle en deuxième position a cumulé 7400 $ et celle en troisième place 5800 $.

En plus des sommes réelles dûment gagnées grâce à leur projet respectif, les participants victorieux pouvaient remporter jusqu’à 15 000 $, pouvant prendre la forme de services professionnels ou de bourses de la mobilité internationale offertes par Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ). À ce jour, six entreprises sont toujours en opération, ce qui démontre ultimement la durabilité de ces projets incarnés par des participants travaillants qui ont su se dépasser dans l’adversité et la vulnérabilité.