Rio Tinto agit pour la prévention de la violence fondée sur le sexe

Pour une quatrième année consécutive, Rio Tinto soutient les 16 jours d’activisme, une campagne de sensibilisation internationale contre la violence fondée sur le sexe (#NosGestesComptent).  En appui à cette initiative, la multinationale permettra à des organismes de partout au pays de poursuivre leur mission auprès des femmes, des enfants et des membres de la communauté LGBTQ+ touchés par la violence conjugale. Au Saguenay – Lac-Saint-Jean, la Maison d’hébergement S.O.S Jeunesse, La Chambrée et l’Auberge de l’amitié ont reçu d’un don de 25 000 $ chacun.

 « Comme entreprise, je suis convaincu que nous avons un rôle à jouer pour soutenir les employés qui peuvent être victimes de violence domestique ou leur famille proche, mais aussi pour les outiller à déceler et prévenir et aider leur collègues. Dans cette perspective, des milliers d’employés cadres et syndiqués ont reçu une formation pour les aider au niveau de la prévention de la violence domestique, » exprime Martin Lavoie, directeur des opérations, usine Vaudreuil, installations portuaires et services ferroviaires.

 Ouvrir le dialogue

Pour les trois organismes ayant bénéficié de la contribution de Rio Tinto, l’impact va bien au-delà de l’aspect financier et des projets qui verront le jour grâce à celle-ci. «  Nous nous tournons vers ces femmes qui se sentent seules, en marge, dévalorisées et qui ne croient plus en leur potentiel,  et nous leur disons qu’il y a toute une communauté derrière elles qui les soutient », témoigne Annie Laviolette, directrice générale de La Chambrée de Jonquière, une maison d’hébergement pour les femmes et les enfants qui vivent dans un contexte de violence conjugale.

La prévention et la sensibilisation occupe une grande place parmi les activités de l’organisme. «Quand on aide une femme, on aide un noyau, une micro société et par le fait même, on aide des enfants à mieux réussir au niveau académique. On ébranle les pensées qui sont là et qui doivent être changées. En ce sens, notre place est vitale et importante, » poursuit-elle. 

Avec les fonds, La Chambrée souhaite mettre sur pied un camp destiné aux mères et à leurs enfants victimes de violence conjugale.

Pour l’Auberge de l’amitié, un organisme de Roberval qui, dans la dernière année, a hébergé 282 femmes et enfants en plus d’effectuer 7000 rencontres individuelles, le don de Rio Tinto permettra d’aménager d’une salle de ressourcement à la maison d’hébergement et de réaliser un  cahier d’activités destinés aux jeunes de même qu’un guide d’accompagnement pour les femmes.

« Nous rencontrons la majorité des enfants des écoles primaires de la MRC Domaine-du-Roy qui sont les adultes de demain, pour les former au sujet des relations saines et égalitaires. Nous avons également mis sur pied un groupe auprès des femmes de la communauté de Mashteuiatsh pour amener les gens à parler de la violence conjugale », fait valoir Marie-Andrée Beaudoin, gestionnaire de l’Auberge de l’amitié.

Du côté de la Maison d’hébergement S.O.S Jeunesse, le montant remis par Rio Tinto servira à accroître encore davantage le rayonnement de l’organisme qui accueille annuellement 75 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans.

« Toutes les problématiques peuvent mener à consulter notre organisme, que ce soit le refus des règles, les troubles de comportement ou le besoin de prendre un temps d’arrêt, c’est un lieu volontaire, » mentionne Laury Gilbert, directrice générale de la Maison d’hébergement S.O.S Jeunesse, ajoutant que le milieu d’hébergement s’allie à de nombreux partenaires et professionnels pour organiser des ateliers et aborder des thématiques qui interpellent les jeunes.

Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe ont débuté le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) et se poursuivent jusqu’ au 10 décembre (Journée mondiale des droits de l’homme). L’initiative compte également la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes le 6 décembre, en souvenir des 14 jeunes femmes brutalement assassinées à l’École Polytechnique de Montréal en 1989.