Ensemble, tournés vers un avenir durable, inspirant et prometteur | Conférence

Lors du diner-conférence de la Chambre de commerce et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est du 23 mars dernier, qui a accueilli environ 70 représentants du milieu et employés de Rio Tinto.

Le 23 mars dernier, Patrice Bergeron et Stéphane Larouche, respectivement directeurs des opérations de l’Usine Alma et d’Énergie Électrique, ont participé à titre de conférenciers au premier diner-conférence de la Chambre de commerce et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est depuis le début de la pandémie. Alors que la production hydroélectrique et d’aluminium dans la région a célébré ses 95 ans en 2021, Rio Tinto, en collaboration avec les communautés, est tourné vers un avenir durable, inspirant et prometteur.

Les directeurs du secteur Lac-Saint-Jean ont présenté à près de 70 représentants du milieu et employés, avec enthousiasme et optimisme, le contexte actuel du marché de l’aluminium, l’avancement des projets d’envergure, ainsi que la vision de l’aluminium responsable, la clé d’un avenir solide.

Stéphane Larouche et Patrice Bergeron, respectivement directeurs des opérations d’Énergie Électrique de l’Usine Alma de Rio Tinto, conférenciers.

Marché de l’aluminium : les biens durables influencent la demande

Produit avec une énergie renouvelable, l’aluminium du Saguenay – Lac-Saint-Jean est très bien positionné dans un monde en voie de décarbonisation. « Il s’agit d’une nouvelle ère pour le marché de l’aluminium. Ce n’est plus la guerre du volume, il faut produire de manière responsable. Dans la région, nous avons cinq alumineries qui produisent ensemble 1,2 million de tonnes d’aluminium. En Chine, il y a environ 170 alumineries, et une seule peut produire 3 millions de tonnes par année. Pour Rio Tinto, l’avenir passe par la décarbonisation de l’ensemble de la chaîne de valeur et par un aluminium encore plus responsable », explique Patrice Bergeron. Par responsable, il est question de l’utilisation d’une énergie renouvelable, d’un impact positif pour l’économie locale et la société, de la traçabilité des produits, du recyclage, ainsi que de l’économie circulaire qui passe notamment par la revalorisation des sous-produits.

Les biens durables, comme les véhicules électriques, les canettes et les câbles électriques pour les énergies renouvelables, influencent la demande d’aluminium. « Notre aluminium est un élément essentiel pour bâtir un monde plus responsable. Grâce à notre hydroélectricité, l’aluminium québécois est déjà parmi les plus propres et responsables au monde, générant sept à huit fois moins d’émissions de CO2 que celui produit dans d’autres régions de la planète. Nos équipes travaillent pour continuer l’amélioration et atteindre des cibles extrêmement ambitieuses, soit de réduire de 50% nos émissions de GES d’ici 2030 et d’être net zéro en 2050 », poursuit Stéphane Larouche.

Des investissements en cohérence avec la cible zéro carbone

La hausse des prix de l’aluminium de près de 50 % en un an est la bienvenue pour Rio Tinto surtout après les conditions difficiles connues pendant plusieurs années. Bien qu’il s’agisse d’une période positive pour l’industrie de l’aluminium, rien n’est tenu pour acquis et les décisions se prennent sur le long terme, et non sur la base de fluctuations à court terme. « Notre objectif reste de nous assurer que nos opérations demeurent compétitives au niveau mondial, tout en poursuivant l’atteinte de nos objectifs de décarbonisation », précise M. Bergeron.

Seulement qu’en 2021, plus de 500 millions de dollars canadiens ont été investis dans les sites du Saguenay – Lac-Saint-Jean. « À Alma, nos efforts sont présentement concentrés sur la construction des cuves ELYSIS de taille commerciale, dont la mise en service est prévue en 2023. Uniquement à l’échelle du Canada, la technologie ELYSIS a la capacité de réduire les émissions de GES de 7 millions de tonnes, soit l’équivalent de retirer 1,8 million de voitures de nos routes », informe M. Bergeron.

De plus, la remise à neuf des fours à cuisson des anodes à l’Usine d’Alma, un projet de 135 M$ débuté en 2020, permettra d’augmenter l’ampérage de 400 kA à 420 kA, et ainsi d’augmenter la production de 25 000 tonnes par année.

Du côté d’Énergie Électrique, la Centrale Isle-Maligne à Alma, qui aura 100 ans en 2026, détient une position stratégique pour le futur de la production d’aluminium à faible empreinte carbone dans la région. « Depuis 2020, plus de 250 M$ ont été annoncés pour la Centrale Isle-Maligne, avec des retombées économiques au Québec d’environ 190 M$. Avec les investissements en cours et à venir, nous protégeons nos actifs à long terme pour assurer la poursuite de nos opérations », affirme M. Larouche. La modernisation de la Centrale Isle-Maligne se veut un programme complet de plusieurs projets, dont certains sont débutés, comme la réhabilitation majeure de 20 vannes papillon et du groupe turbine-alternateur (GTA) 7, ainsi que le remplacement d’équipements au GTA 2. D’autres projets sont à l’étude ou encore à définir.

Parmi les derniers investissements au secteur Saguenay, notons l’ajout de capacité de production par la construction de 16 nouvelles cuves AP60 au Complexe Jonquière, la modernisation des quais aux installations portuaires de Rio Tinto, la modernisation de bâtiments de l’Usine Vaudreuil, ainsi que le nouveau four de recyclage à l’Usine Laterrière.

La vision est claire : l’aluminium de Rio Tinto à la plus faible empreinte carbone est la voie de l’avenir. « Depuis près d’un siècle, nous bâtissons une relation de confiance durable avec la communauté, et nous continuerons de le faire en étant tournés vers un avenir plus écoresponsable. Les défis seront relevés grâce à des efforts importants, des investissements ciblés, l’expertise de nos équipes, aux nouvelles technologies, ainsi qu’à la collaboration avec la région et les entreprises d’ici », conclut M. Larouche.

Stéphane Larouche, directeur des opérations, Énergie Électrique; Patrice Bergeron, directeur des opérations, Usine Alma; Esther Brassard, Promutuel du Lac au Fleuve; Maxime Néron, président, Chambre de commerce et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est (CCI LSJE); et Kathleen Voyer, directrice générale, CCI LSJE.