Michel Tremblay : un formateur animé

Michel Tremblay, formateur de sauvetage en espaces clos et en hauteur à Énergie Électrique.

Michel Tremblay, formateur de sauvetage en espaces clos et en hauteur, sait rendre captivant le contenu qu’il enseigne depuis maintenant 18 ans à Énergie Électrique. À l’entendre faire le récit des expériences qu’il a pu vivre dans les dernières années en exerçant son métier, on ne peut qu’affirmer que Michel Tremblay est profondément animé par ce qu’il fait. « Je fais tout par passion! », lance-t-il d’emblée.  

À son entrée en poste chez Rio Tinto en 1990, Michel Tremblay est d’abord mécanicien industriel, un chapeau qu’il a par la suite troqué pour devenir formateur en équipements mobiles (pont roulant, nacelle, chariot élévateur, etc.). Il s’agissait alors de ses premiers pas sur une voie qui s’avèrerait fort enrichissante, autant d’un point de vue professionnel que personnel.

Au tournant des années 2000, alors que de nouvelles normes pour encadrer la gestion du travail dans les espaces clos sont instaurées, Michel Tremblay saisit l’occasion de se spécialiser pour tout ce qui touche les opérations de sauvetage au sein d’Énergie Électrique.

« Les gestionnaires de l’époque avaient la volonté d’avoir un formateur à l’interne qui connaissait l’endroit et les normes, mais aussi les gens. Comme j’étais déjà formateur et sauveteur et, qu’en plus, j’étais intéressé et allumé, on m’a confié ce mandat », raconte-t-il avec la même fougue que lui connaissent ses collègues.

En 2001, Michel Tremblay prend part à une multitude de formations : sauvetage minier, sauvetage maritime et sur glace, certification de premier répondant médical, etc. L’acquisition de tout ce savoir lui permet de développer une vision plus large des opérations de sauvetage.

« Ce que j’aime, c’est le défi et la complexité des situations de sauvetage et de devoir y apporter une solution. Seulement pour Énergie Électrique, il existe 1 130 espaces clos pour lesquels il existe des procédures de sauvetage éprouvées. Chacune a dû être essayée », dit-il.

Aimant partager ses connaissances, il se décrit comme un livre ouvert. « Je m’occupe annuellement de garder à jour les compétences techniques de 120 sauveteurs, notamment pour les tests d’air et de gaz, mais aussi du respirateur autonome. Nous n’avons jamais été aussi nombreux. Les nouveaux mécanos, électros, et soudeurs apportent un vent de fraîcheur. Ils sont allumés, ils tripent et ont envie d’apprendre. »

Michel Tremblay s’investit dans tout ce qu’il fait. Pour plonger les sauveteurs en situation d’apprentissage, il use de ses talents de comédien pour recréer un scénario de sauvetage se rapprochant le plus possible de la réalité. L’expérience ne laisse personne indifférent.

« Voir les gens sortir les yeux brillants et se taper dans la main, après avoir transpiré et vécu des émotions intenses, c’est ma paye! Au terme de cette journée, si quelqu’un n’a pas ce qu’il faut pour être sauveteur, il le sait, exprime M. Tremblay. Avant toute chose, il faut du sang-froid. Il faut être capable de bien communiquer avec ses compères et avoir une bonne condition physique. À cela s’ajoute l’esprit d’analyse, la pratique et la connaissance des équipements. Ce sont des compétences que l’on développe à force d’y être exposé. Moi, je fais ça à l’année longue », confie-t-il.

L’âme d’un aventurier

Pour Michel Tremblay, le sauvetage est en quelque sorte devenu un mode de vie. Depuis neuf ans, il cultive son intérêt pour la survie en forêt et tient le blogue Survie Boréale dans lequel il partage ses aventures (dont un récent séjour de sept jours de survie en forêt sans eau ni nourriture), aussi bien que des tutoriels et des connaissances pratiques. Ayant écrit et publié trois livres, il préfère toutefois s’adresser à sa communauté, qui compte quelque 6000 abonnées sur Facebook, par le biais de capsules vidéo.

Michel Tremblay aime se dépasser et a le goût du risque « calculé », nuance-t-il. Dans les dernières années, ce dynamique formateur a donné des conférences dans plusieurs installations Rio Tinto.

Pour suivre de près ou de loin son parcours, consultez le survieboreale.com et ses différents comptes Facebook, Instagram et YouTube.