Transition du cycle des travaux de 24 vers 36 heures

Sur la photo : Frédéric Huard, Samuel Dufour, Marc-Olivier Côté, Michaël Morin et Gabriel Cauchon-Baril, changeurs d’anodes.

C’est en avril dernier que les équipes de l’Usine Grande-Baie se sont mobilisées afin de mettre en place un plan d’action visant la transition du cycle des travaux de 24 heures vers 36 heures. L’excellence opérationnelle et la collaboration fructueuse des employés sont les éléments clés qui ont contribué à la réussite de ce projet, lequel impliquait plusieurs comités de travail. Le projet, qui s’est échelonné sur quatre mois, a été réalisé en toute transparence. Une fierté pour les équipes qui ont investi temps et énergie pour assurer une transition fluide du cycle des travaux.

« L’enjeu était de revenir sur un cycle de travaux de 36 heures tout en conservant un cycle anodique de 19 jours. Il fallait donc créer un cycle de travaux hybride, soit un cycle de 36 heures réparti sur 18 jours avec une journée de transition qui permet de compléter le cycle des opérations à 19 jours, comme souhaité », explique Jérémy Bérubé, ingénieur de procédé.

Pour y parvenir, des tests, d’une durée de trois mois, ont été réalisés sur la moitié de l’usine afin de vérifier la performance du procédé et ainsi éviter d’impacter le plus possible les opérations. Cette transition impliquait de nombreux changements, notamment en ce qui concerne la séquence des opérations. « Il y a eu un gros travail de préparation avant de procéder à la transition, car nous devions être en mesure de coordonner les différentes opérations entre les deux secteurs, d’ajuster les horaires de travaux et les changements de tâches pour les opérateurs », ajoute M. Bérubé.

Le cycle de 36 heures permet entre autres de libérer deux secteurs de plus à tous les quarts de travail, de sorte que la coactivité est désormais diminuée entre les différentes opérations. Ces secteurs sont désormais utilisés par l’entretien, une façon ingénieuse d’optimiser ces blocs de temps.

« La nouvelle répartition des tâches augmente la disponibilité des équipements, les ponts sont moins mobilisés, ce qui diminue la coactivité. Cela se répercute également sur la productivité puisqu’il y a une augmentation du flux de métal et donc moins de retards de travaux », mentionne Michaël Gallant, superviseur aux opérations.

« Tout le monde est content de ce projet, nous avons une plus grande fluidité de travaux étant donné la disponibilité des équipements, il y a un bon roulement des opérations ainsi qu’une meilleure gestion du temps, ce qui nous permet d’opérer les cuves sans se soucier de la coactivité », précise Jean-Philippe Houde, opérateur.