Le Système d’entretien dynamique se réplique

Rangée avant : Marie-Hélène Malenfant, François Beaudoin, Jonathan Fortin, Mario Bouchard et Jean-Philippe Minier. Rangée arrière : Marie-Ève Larouche, Pierre-André Dubé, Éric Tremblay, Jean-Philippe Jomphe, Jérôme Bouchard et Dany Bonneau.

Conçu initialement comme outil de maintenance préventive pour le Centre de calcination de l’Usine Vaudreuil, le Système d’entretien dynamique (SED), lauréat du prix du chef de la direction dans la catégorie liquidité, a commencé à être répliqué dans les différents sites des Opérations Québec et suscite l’intérêt d’autres sites à travers Rio Tinto.

Pour assurer une réplication efficace de l’outil, l’équipe de productivité intégrée a lancé un projet ceinture noire lors de l’implantation à Hydrate Est. L’idée était de documenter la méthode de réplication pour ensuite permettre une implantation rapide dans d’autres sites. Au-delà de l’aspect technique, le projet ceinture noire a surtout permis de trouver les conditions gagnantes pour l’appropriation de l’outil par les employés, incluant les équipes d’opération et d’entretien.

Pour transposer le SED dans une autre usine, les connaissances des employés sont essentielles. Ils détiennent la clé d’une partie du travail que nous ne pouvons pas faire sans eux. Le projet ceinture noire nous a permis de les impliquer au processus de blitz pour bénéficier de leur savoir et le transmettre au logiciel », explique Jonathan Fortin, technicien d’optimisation, Usine Vaudreuil.

Pour l’équipe du SED, la plus grande preuve de concept restait de reproduire l’outil à l’extérieur d’une usine chimique, où leurs connaissances étaient très limitées. Pour cet exercice, ce sont les machines de services électrolyse (MSE) de l’Usine Laterrière qui ont été ciblées. « Les gens de l’usine avaient un énorme engouement pour la technologie et ça a beaucoup aidé dans les démarches. L’appropriation par l’équipe est vraiment la clé du succès, parce que le processus de création des indicateurs demande beaucoup de rigueur », ajoute Dominic Jolin, consultant en gestion des actifs, Excellence opérationnelle.

L’un des avantages du SED est qu’une fois le chemin tracé, la réplication peut pratiquement être copiée et collée. Par exemple, une fois la MSE de Laterrière programmée dans le SED, elle peut être répétée presque intégralement dans une autre aluminerie comme celle d’Alma ou d’AP60 qui sont plus avancées sur le plan technologique. « Le SED permet de démocratiser le 4.0 pour le mettre entre les mains de l’opération. Il a une énorme valeur ajoutée, car il permet d’identifier clairement la fin de vie des équipements pour les usines et de mettre la fiabilisation dans les mains des employés », ajoute Dominic Jolin.

Les attentes en termes de réplication étaient élevées à la suite de la réception du prix du chef de la direction ; la contribution de tous a été essentielle. L’équipe est passée au travers de chaque étape du processus pour trouver une méthode de réplication “clé en main” optimale. L’équipe était dirigée par la ceinture noire Marie-Ève Larouche et les collaborateurs experts Erika Vallerand et Philippe Marcil. Après plusieurs mois de travail, nous sommes fiers et surtout très satisfaits du résultat », termine Jonathan Fortin.

Si vous êtes intéressés à tester la technologie dans votre usine, des places de blitz s’ouvriront dans les prochains mois. Vous pouvez contacter Dominic Jolin pour obtenir de l’information sur la méthode d’implantation. L’équipe tient également à remercier les promoteurs Frédéric Dallaire, directeur Gestion des actifs, Opérations Québec, et Robin Bouchard, directeur adjoint, Usine Vaudreuil, pour leur soutien dans la réalisation du projet.