Nouvelle passerelle aux Installations portuaires : l’aluminium mis à l’honneur
La passerelle la a été érigée afin de rejoindre la structure appelée duc-d’Albe, construite dans le cadre du projet de Modernisation des quais et du déchargement d’alumine (MQDA).
Si vous passez tout près du quai Duncan à La Baie, vous remarquerez assurément la nouvelle passerelle qui y a été érigée afin de rejoindre la structure appelée duc-d’Albe, construite dans le cadre du projet de Modernisation des quais et du déchargement d’alumine (MQDA). L’aluminium s’est avéré être le matériau de choix dans la construction de cette passerelle, qui en plus d’être esthétique, vieillira dans le temps sans prendre une seule ride, notamment en raison de sa grande durabilité!
« Le premier jalon de notre projet de modernisation des quais a été franchi avec l’installation du duc-d’Albe. Cette structure, ajoutée au bout du quai Duncan, permet aux navires de s’amarrer conformément, selon les bonnes pratiques. Les dimensions des bateaux ayant changé au cours des dernières années, il fallait trouver une solution pour que nos déchargements continuent de s’effectuer en toute sécurité en éliminant tous risques de collision. La nouvelle passerelle en aluminium fait le pont entre le quai et la structure pour que les employés procèdent à l’amarrage des navires en toute sécurité », explique Nathalie Desmeules, chef du projet MQDA.
L’aluminium en vedette
Présent pour l’ensemble des intervenants œuvrant dans le secteur de l’aluminium, autant pour les producteurs, les acheteurs que les utilisateurs, AluQuébec, la Grappe industrielle de l’aluminium du Québec, participe à la promotion de l’utilisation de l’aluminium. L’un de ses chantiers prioritaires est d’ailleurs d’étendre l’utilisation de l’aluminium dans les infrastructures, dont les ponts, les passerelles et les équipements de signalisation. Travaillant de concert avec Rio Tinto sur plusieurs projets, AluQuébec a répondu présent pour accompagner l’équipe en ce qui concerne l’idéation du projet de la passerelle.
Ce projet est une belle vitrine technologique pour la valorisation de l’aluminium pour une telle infrastructure. À l’échelle planétaire, nous sommes à l’avant-garde quant à ce secteur d’application qui est en développement. Nous travaillons très fort avec les acteurs locaux afin de faire cheminer l’avancement et l’application de l’aluminium dans plusieurs sphères d’intervention », témoigne François Racine, président-directeur général d’AluQuébec.
L’aluminium plutôt que l’acier a été priorisé pour ses avantages en termes de durabilité et d’entretien. « Le coût total de possession sera rentable à long terme puisque la nouvelle passerelle nécessitera moins d’entretien et aura une durée de vie plus longue. Cette structure était plus orientée vers nos besoins et réduira grandement l’intervention des équipes de maintenance, diminuant ainsi la coactivité et les risques en santé-sécurité », ajoute Mme Desmeules.
Du côté d’AluQuébec, des analyses relatives au coût total de possession démontrent la rentabilité de l’aluminium dans les projets de construction. « Sur la durée de vie du projet, le coût total, qui comprend l’achat, l’entretien et la réparation, est moindre de par la durabilité du matériau. Prenons par exemple le tout premier pont d’aluminium construit à Arvida, celui-ci est toujours à l’état neuf, et ce, malgré ses 75 ans d’utilisation. Des analyses de cycle de vie comparatives ont aussi démontré la valeur ajoutée de l’aluminium en ce qui concerne le développement durable et l’empreinte environnementale, notamment avec l’aluminium vert à faible empreinte carbone », de renchérir M. Racine.
En utilisation depuis le mois d’octobre, la nouvelle passerelle ravit les employés qui ne tarissent pas d’éloges à son égard. « Les employés sont très heureux et apprécient la nouvelle installation. On reçoit des commentaires positifs. Certains disent même qu’il s’agit d’une passerelle de classe mondiale », conclut Mme Desmeules avec fierté.
