Superviseur au Centre de conduite du réseau

Définition du rôle de superviseur au Centre de conduite du réseau : Employé cadre attitré à la répartition du réseau hydroélectrique de Rio Tinto au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Basés à Alma, Jimmy Parent et Maxime Trépanier sont tous deux superviseurs réseau pour la division Énergie Électrique. Ils nous partagent leur rôle, un poste névralgique dans le système nerveux central de la production hydroélectrique, qui nécessite un profil technique aiguisé pour assurer la production d’aluminium à faible empreinte carbone dans la région ainsi que la sécurité du public.

D’abord, quelles sont vos responsabilités comme superviseur réseau?

Jimmy : Globalement, on doit assurer la répartition sur le réseau hydroélectrique pour l’ensemble des installations de Rio Tinto dans la région. Il faut trouver l’équilibre entre la production et la distribution d’hydroélectricité. Il y a quatre éléments principaux à notre travail; premièrement, la gestion de l’échange d’énergie avec Hydro-Québec; deuxièmement, la prise de décision finale pour libérer les équipements qui doivent être entretenus au cours de la journée; troisièmement, la participation à la gestion hydrique, qui est primordiale pour la production d’énergie et pour la sécurité du public; et finalement, la gestion générale du réseau en temps réel.

Maxime : J’aime comparer notre métier à un contrôleur aérien : on sait tout ce qui se passe sur le réseau hydroélectrique, et c’est à nous de dire quand atterrir, quand réagir. C’est en quelque sorte un emploi à la « tour de contrôle » de nos opérations. Aussi, comme un pompier qui s’assure que son camion est prêt à partir sur une urgence, on s’assure que le réseau soit prêt à toute éventualité. En plus de l’aspect technique de notre travail, nous supervisons aussi les opérateurs du Centre de conduite du réseau (CCR) et de la Centrale Isle-Maligne. Notre rôle est donc différent des superviseurs à l’entretien, par exemple, car il y un volet technique important.

À quoi ressemble votre quotidien?

Jimmy : On travaille sur des quarts de 12 heures, 3-2-2, une fin de semaine sur deux. Au changement de quart, on fait le suivi de la planification de la journée ou de la nuit. On vérifie par exemple s’il y a des changements à venir ou des libérations d’équipements à faire. On survole aussi le réseau pour anticiper de potentiels bris ou des interruptions d’électricité. En plus de la gestion des opérateurs, il faut toujours analyser et être à jour sur l’état du réseau, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver dans cinq minutes!

Maxime : Chaque saison, notre travail est différent. Notre rôle est crucial pendant certaines périodes critiques comme la crue printanière. On permet de maintenir une communication directe et constante avec les partenaires. On répond aussi aux situations d’urgence – c’est le numéro de téléphone du CCR qui est sur les nombreuses affiches sécurité dans les secteurs des installations hydroélectriques.

Installations d’Énergie Électrique

Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?

Maxime : C’est ce que je fais pour optimiser la goutte d’eau. Elle a un potentiel de produire de l’hydroélectricité à cinq reprises en passant par l’ensemble de nos centrales. J’aime faire de mon mieux pour contribuer à produire le plus de mégawatts avec le moins d’eau possible, en prenant les bonnes décisions. Ça nous permet de produire efficacement une énergie verte et de minimiser les coûts de production aux alumineries.

Jimmy :  J’apprécie beaucoup l’ambiance et la collaboration qu’on a entre nous dans l’équipe du réseau, et avec les techniciens et ingénieurs. On travaille tous dans le même sens et en mode solution. Être sur les quarts amène aussi une certaine flexibilité dans notre horaire. Et quand vient le temps de prendre congé, on s’organise tous ensemble.

Qu’est-ce qui vous rend fier?

Maxime : On a un rôle décisionnel considérable pour l’entreprise à gérer le réseau. On a bien sûr des alignements, mais on a le dernier mot en étant au bout de la chaine décisionnelle. J’ai une grosse responsabilité et ça me rend fier qu’on me fasse confiance.

Jimmy : Même chose pour moi : c’est d’avoir ma place dans un poste critique. Une seule décision qui peut sembler banale peut avoir un impact majeur. C’est aussi le fait d’avoir une responsabilité dans la production d’aluminium responsable.

Quelles qualités sont nécessaires pour réussir au CCR?

Jimmy : Il faut bien gérer son stress et être capable d’apprendre par soi-même, car il y a beaucoup d’informations à assimiler. La rigueur et une bonne capacité d’analyse sont nécessaires, puisqu’il ne faut rien laisser au hasard.

Maxime : J’appuie Jimmy pour la bonne capacité d’analyse! Être méthodique et ordonné est aussi essentiel : quand j’entre au bureau, je poursuis le travail de mon collègue, et vice-versa. Tout doit être clair.

 

Rejoignez notre réseau de talents en soumettant votre candidature en ligne : https://jobs.riotinto.com/