La bravoure de Pierre Lavoie soulignée

En octobre dernier, l’ouvrier civil et pompier volontaire pour le service de prévention des incendies de la Ville d’Alma, Pierre Lavoie, a reçu la médaille de bravoure pour l’aide que ses coéquipiers et lui ont apportée lors de l’intervention du 20 janvier 2020, lorsqu’un convoi de motoneigistes français a sombré dans les eaux de la rivière Grande Décharge. Animé par un désir naturel d’aider les autres, Pierre Lavoie est un véritable pionnier inspirant.

Qu’est-ce que qui vous a amené à devenir pompier volontaire?

J’ai toujours voulu exercer le métier de pompier, mais je n’avais jamais eu l’occasion de le faire. Au début de ma carrière, je l’avais envisagé, mais j’ai plutôt suivi mon cours de construction. Je jouais au hockey avec un policier qui m’a informé qu’il y avait des ouvertures de postes, alors j’ai déposé ma candidature. C’était en 2001. Je suis entrée chez Rio Tinto quelques années plus tard, en 2004, lorsque le centre de revêtement de cuves a ouvert. Depuis deux ans, j’ai un poste au civil. J’ai aussi été formateur dans les salles de cuves. L’aspect de la sécurité est présent dans mes deux emplois.

En quoi est-ce important pour vous de vous impliquer comme pompier volontaire?

J’ai fait beaucoup de bénévolat et j’ai entraîné pendant longtemps au hockey. Ce qui m’attirait, c’était la gang et rendre service à la population. Ça m’apporte une grande satisfaction personnelle. Aider le monde, c’est dans mes gènes!

La sécurité, c’est quelque chose qui me tient à cœur. Au Service de prévention des incendies de la Ville d’Alma, nous avons une équipe qui fait tout : sauvetage sur glace, sauvetage à l’intérieur ou à l’extérieur, en hauteur, sauvetage nautique, désincarcération. Je suis aussi opérateur d’échelle. C’est un service qui a été bâti de A à Z et qui est offert sur tout le territoire de la MRC. Nous sommes formés pour ça! La formation a été exigeante. Elle a eu lieu toutes les fins de semaine durant deux ans.

Vous avez récemment reçu une médaille pour souligner votre courage et votre bravoure lors du tragique événement de janvier 2020, que représente pour vous cette marque de reconnaissance?

C’est une fierté d’avoir eu une médaille, même si ce n’est pas pour cette raison qu’on fait ce travail. Quand je repense à cette intervention, je me dis surtout que c’est quelque chose qui aurait pu être évité. C’est triste. Ils étaient à la mauvaise place au mauvais moment.

Selon vous, quelles qualités ce travail requiert-il?

Je dirais qu’il faut avoir la même mentalité que chez Rio Tinto. L’important, c’est le travail d’équipe, parce que tout seul, on ne peut rien faire. Encore aujourd’hui, être pompier volontaire, j’aime ça. J’ai l’intention de m’impliquer aussi longtemps que possible, même à ma retraite.