Vingt coulées parfaites à l’Usine Dubuc

Louis Tremblay, superviseur, Jean-François Carter, mécano, Maxime Cauchon, opérateur, Stéphane Gagnon, électro, Martin Gauthier, opérateur, Luc Gaudreault, opérateur, Claude Bernard, électro, Marc-André Fortin, mécano, William Moreau, opérateur, Yannick Néron, opérateur et Étienne Morin, opérateur.

Entre le 18 mars et le 21 avril, le personnel de l’Usine Dubuc a réussi une performance exceptionnelle avec une campagne de vingt coulées parfaites consécutives. Un résultat d’autant plus important qu’on produisait alors un alliage à très haute valeur ajoutée.

L’Usine Dubuc coule différents alliages spécialisés selon les besoins de ses clients. À chaque changement de produit, les équipements doivent être modifiés avant de relancer la production. C’est ce qu’on appelle une « campagne de coulée ».

Ce qui est assez exceptionnel dans ce cas-ci, c’est que nous coulions du Boralcan, notre produit à plus haute valeur ajoutée. L’enjeu est grand, car il faut qu’on réussisse notre coup. Chaque jour, quand nous chargeons nos matières premières, il faut absolument que l’on arrive à couler le métal, sinon il y a des pertes importantes », explique le surveillant de procédé, Sébastien Duperré.

Une centaine de tonnes de Boralcan destinées à l’industrie nucléaire ont été produites au cours de cette campagne. « C’est un produit qui a des qualités spécifiques à tout autre métal produit dans la région. Rater une coulée aurait de grands impacts puisqu’on ne pourrait pas le recycler ou le réutiliser ailleurs », souligne la surveillante principale, Julie Dussault.

Comment expliquer cet excellent résultat ? Par le travail d’équipe, répond Sébastien Duperré : « Tout part de là. D’abord, il y a eu l’équipe du réfractaire qui a livré les équipements au moment prévu. Ensuite, l’approvisionnement en matières premières et finalement, bien sûr, l’entretien et l’opération. L’équipement a toujours été disponible, fiable et les opérateurs l’ont fait fonctionner à la perfection. »

Les quatre dernières campagnes de coulée, nous avons les avons réussies à 100 %, c’est quand même notable. L’important, c’est de voir l’appropriation du procédé par les employés. Ils n’ont pas beaucoup d’années d’expérience, mais ils se sont rapidement approprié le travail. On sent que c’est leur procédé, leur usine. Ils ont la réussite du travail à coeur », termine le superviseur aux opérations, Louis Tremblay.