La mise en place d’une communauté de pratique porte ses fruits

La communauté de pratique, qui se divise en deux groupes (électrolyse et coulée) rassemble une cinquantaine de personnes œuvrant de près ou de loin dans les technologies de l’information et la communauté ne cesse de grandir.

En juillet dernier, Sylvain Beaulieu, coordonnateur Agile Demande Shaping, et Charles Larouche, surintendant, Opérations Applications Électrolyse S&TI, ont mis sur pied une communauté de pratique. Depuis, ils forment à distance des ressources en informatique pour les procédés de l’électrolyse et de la coulée. Le savoir que détient la communauté ne cesse depuis de s’accroître et d’évoluer.

La communauté de pratique, qui se divise en deux groupes (électrolyse et coulée) rassemble aujourd’hui une cinquantaine de personnes œuvrant de près ou de loin dans les technologies de l’information et la communauté ne cesse de grandir. « On y retrouve des gens d’opération, des projets, des gens de l’industrie 4.0 et d’autres domaines d’affaires », exprime Sylvain Beaulieu.

Dans les dernières années, le mouvement de personnel occasionnait la perte de certaines compétences techniques auprès des ressources informatiques pour les secteurs de l’électrolyse et de la coulée. L’implantation d’une communauté de pratique a pour objectif de sécuriser et d’augmenter le bassin des ressources, tout en maximisant les connaissances de manière à assurer la pérennité des équipes et des projets. Ça peut être un défi de trouver des ressources dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre.

Les ressources S&TI peuvent mieux maîtriser les domaines d’affaires de Rio Tinto et mieux intervenir en cas de besoin, et ce même à distance. C’est le cas de Naouel Ammam, qui travaille de Shawinigan.

 « Je n’étais pas familière avec le secteur de la coulée où était mon client. J’ai pris le temps d’aller visionner deux rencontres de la coulée. J’ai ainsi pu comprendre le cadre dans lequel je me situais. Lors de la rencontre avec mon client, qui a duré une heure, mes questions étaient axées sur la problématique. Nous avons fait un bon travail en peu de temps », souligne-t-elle.

S’approprier le langage

En plus de réduire les barrières d’équipe multi-domaines, la communauté de pratique favorise le coaching et l’intégration des ressources S&TI dans les projets grâce au partage de connaissances.

« Les courbes d’apprentissage de nos systèmes sont assez longues parce que le domaine est complexe et qu’il y a beaucoup de choses à savoir. C’est un défi d’intégrer efficacement les nouvelles ressources. La communauté permet d’augmenter les connaissances au niveau fonctionnel », précise Charles Larouche.

Selon Sylvain Beaulieu et Charles Larouche, la communauté de pratique permet d’arrimer le langage entre les professions. « Plus les gens embarquent tôt, plus ils arrivent à maîtriser rapidement le langage et à avoir une meilleure connaissance générale de ce qui se passe sur le terrain », ajoute M. Beaulieu.

Les technologies évoluant rapidement, la mise en place de la communauté de pratique permet de maintenir les connaissances à jour, tout en demeurant à l’affût et en restant avant-gardiste.

Chaque séance est enregistrée pour être visionnée en différé. À ce jour, une quarantaine d’enregistrements sont disponibles. Les personnes intéressées à joindre la communauté de pratique sont invitées à communiquer avec Sylvain Beaulieu ou  Charles Larouche.